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Découvrir le Liban

Découvrir le Liban

Depuis la nuit des temps le Liban cultive l’équilibre dans la diversité. Modelé à l’image de sa géographie, où la mer et les montagnes s’épousent étroitement, il a connu paix et guerre, liberté et occupation, grandeur et décadence. De toutes ces péripéties, il en garde la marque gravée dans le roc, mais aussi dans la mémoire de son peuple.
Riche de ce passé mouvementé, il offre aujourd’hui au visiteur son hospitalité légendaire, ses sites touristiques, sa cuisine délicieuse. Mais de sa vrai nature, il révèle si peu.A toi visiteur de découvrir ce mélange de traditions qui s’entremêlent, parfois un peu bruyamment,cet attrait vers l’occident que l’on exhibe avec fierté et cet attachement aux racines profondément orientales dont on n’est pas moins orgueilleux.République indépendante depuis 1943, avec 10.450km2 et 4 millions d’habitants d’environ, le Liban a été au cours des siècles un lieu de rencontre de civilisations et de cultures aussi nombreuses que variées. Les vestiges qu’elles y ont laissés témoignent de ses capacités d’assimilation mais aussi de son originalité. Tous ceux qui ont connu ce pays, paisible ou déchiré, ont été conquis par sa beauté et l’accueil particulièrement chaleureux de son peuple.
Des plaines côtières étroites où s’égrènent les plus importantes villes de l’antique Phénicie à l’imposante chaîne de l’Anti-Liban, les paysages se suivent mais ne se ressemblent pas. Notre itinéraire vous prendra de ville en village, de site en cité, d’une époque à une autre. Suivez le guide!

Les Libanais, au pays et à l’étranger
Libéré en 1918 après la Première Guerre Mondiale, le Liban passe sous mandat français et n’accède à l’indépendance qu’en 1943. Le pays comptait quelques 2 million d’habitants au début des années 70 et un nombre bien plus important de Libanais émigrés établis dans d’autres continents. A partir de 1975, la guerre a provoqué l’émigration d’un nombre croissant de Libanais vers les pays arabes ou occidentaux où leurs compétences scientifiques, médicales et commerciales leur assurèrent des postes et un statut souvent exceptionnels.
Où qu’ils soient les Libanais sont d’une gentillesse et d’une hospitalité proverbiales. Ces qualités, jointes à un style de vie à la fois traditionnel et détendu, font que le visiteur se sent toujours à l’aise et le bienvenu.

A l’origine de la renaissance culturelle
La renaissance culturelle arabe s’élabora au Liban. Au 19e siècle, académiciens, poètes, journalistes, écrivains et historiens, se réunissaient à Beyrouth au sein d’associations et initiaient leurs compatriotes aux valeurs de la modernité. Leur action éleva le niveau culturel de la classe moyenne et accéléra de ce fait la libération du monde arabe.
L’enseignement au Liban est traditionnellement ouvert au monde occidental et moyen-oriental, et beaucoup d’étudiants libanais poursuivent leurs études supérieures en Europe, aux Etats-Unis ou dans les pays arabes. Le nombre des universités fondées au Liban n’a cessé de croître. Etablie et dirigée par les Pères Jésuites, L’Université Saint-Joseph est depuis plus de 125 ans une pépinière d’intellectuels libanais et arabes. Quant à l’Université Américaine de Beyrouth (AUB), elle a été, depuis sa création en 1866, l’alma mater de nombreux professeurs, scientifiques et leaders politiques du Liban et du Monde Arabe. L’Université Libanaise, créée peu de temps après l’indépendance, comprend une douzaine de facultés, dont les facultés de Droit, de Médecine, des Lettres, des Sciences et des Beaux-Arts ainsi qu’une Ecole Normale Supérieure. L’Université Arabe, ouverte peu après, comprend des facultés de Lettres, de Droit et de Gestion ainsi qu’une Ecole d’Ingénieurs. D’autres universités jouent également un rôle important: l’Université Libano-Américaine (ex. BUC), l’Université du Saint-Esprit à Kaslik, l’Université Notre-Dame (NDU) à Louaizé au nord de Beyrouth et l’Université de Balamand au Sud de Tripoli.

Histoire gravée dans le roc
Les traces des conquérants qui ont traversé le Liban constituent un ensemble impressionnant. Au Nord de Beyrouth, pharaons égyptiens, rois assyriens et légionnaires romains ont laissé le souvenir de leur passage gravé à même le roc, à l’embouchure du fleuve du Chien (Nahr el-Kalb). La stèle la plus récente célèbre l’évacuation des troupes étrangères du Liban, trois ans après l’indépendance en 1943.

Antiquités à l’abri
Destiné à abriter les trésors archéologiques du Liban, le Musée National fut inauguré en 1942. Ce haut-lieu de la culture devint pendant les derniers évènements, un poste stratégique. Il dut par conséquent être évacué de ses richesses qui furent mises en lieu sûr ou protégées sur place par des coffrages en béton.
Les collections d’armes, d’outils et d’objets de toutes sortes, de la Préhistoire au Moyen-Age, le sarcophage d’Ahiram et d’autres documents non moins importants de l’époque phénicienne, les sculptures des époques grecques et romaines ainsi que les trésors de Byblos que recèlait le Musée National, reflètaient la riche diversité du patrimoine libanais. La restauration en cours vise à lui redonner son importance d’antan.

Les Cèdres
C’est dans la région de Bécharré, au Liban-Nord, que se trouvent aujourd’hui les vénérables survivants des cèdres du Liban qui couvraient autrefois les hauteurs du pays.
Quelque 2000 arbres, dont certains ont entre 1200 et 2000 ans d’âge, se dressent à 2000 mètres d’altitude à l’ombre du pic de Qornet es-Sawda (3100 m)
Le temple et le palais de roi Salomon, tout comme les sarcophages et les barques solaires des pharaons, furent construits avec le bois des cèdres des forêts libanaises.

Les délices de la cuisine libanaise:
Beyrouth offre une cuisine internationale d’excellente qualité, mais la cuisine locale est encore plus délicieuse. L’arak, boisson nationale est un alcool de raisin parfumé à l’anis et servi dans de petits verres avec de l’eau et des glaçons. Offrir un verre d’arak est une invitation à déguster un mezzé, véritable festival de hors-d’oeuvre. Le Hommos et le tabouleh qui ont conquis l’Europe et les Etats Unis ont bien meilleur goût lorsqu’ils sont préparés au pays. Le Kebbé , viande de mouton pilée avec du blé concassé, le Chawarma , viande d’agneau grillée sur une broche verticale ou de savoureux poissons préparés à la libanaise, sont parmi les plats qui peuvent accompagner le mezzé.
Certains vins de table locaux valent les meilleurs crus d’Europe. Les fruits sont en abondance et tout particulièrement ceux qui ne mûrissent que sous le soleil méditerranéen.

Lieux de séjour
Le Liban jouit d’un bon réseau hôtelier et compte un certain nombre d’établissements de grand luxe. Beyrouth a de nombreux hôtels confortables et bien gérés. D’anciens grands hôtels rénovés sont redevenus des établissements de premier ordre au cœur de la capitale.
Il existe beaucoup d’hôtels de 2e et 3e catégories en montagne. Ouverts pour la plupart pendant la saison estivale, simple mais propre, ils conviennent parfaitement pour les longs séjours. Quelques grands hôtels restent ouverts toute l’année. Des appartements meublés, entièrement équipés, existent dans toutes les régions du Grand Beyrouth et dans les autres grandes villes du pays.

Langues parlées et écrites
La plupart des Libanais parlent l’anglais et/ou le français – et souvent d’autres langues étrangères à côté de l’arabe. La presse étrangère est en vente dans les kiosques et la presse locale publie de nombreux quotidiens et magazines en arabe, en français et en anglais.

Détente et divertissements
Les distractions ne manquent pas. Les danses folkloriques, comme la dabké et la danse des sabres, sont populaires dans les villages et perpétuent le port des costumes traditionnels. Très prisée dans les night-clubs, la danse orientale ou « danse du ventre » l’est tout autant dans les soirées familiales, particulièrement lors des mariages.
Renommée avant la guerre pour sa vie nocturne, Beyrouth compte aujourd’hui d’excellents night-clubs et discothèques. Le Casino du Liban, situé à Maameltein, à 24 km au Nord de la capitale, fut célèbre pour ses revues à grand spectacle et ses luxueuses salles de jeux. Il doit rouvrir ses portes bientôt.

Sports
Tous les sports: ski, tennis, yachting et ski nautique peuvent être pratiqués au Liban. Des clubs de golf et d’équitation sont accessibles aux touristes. L’hippodrome de Beyrouth et ses bois de pins accueillent les amateurs de courses de chevaux.

Shopping:
L’artisanat libanais séduit plus d’un visiteur, que ce soit avec ses objets traditionnels ou ceux de facture moderne adaptant avec art les formes et les dessins d’autrefois. On trouve des poteries à l’ancienne , du verre soufflé, de la coutellerie, des objets en cuivre ou en laiton , martelés , ciselés à main , ainsi que des caftans et des abayas, cadeaux trés appréciés. L’or et l’argent sont travaillés par d’habiles artisans bijoutiers et vendus à des prix raisonnables. Coté vestimentaire, tout est disponible au Liban, griffes des grands couturiers comme jeans et prêt à porter. Une multitude de boutiques offrent des produits de luxe importés ou fabriqués localement.

Beyrouth et au delà
L’aéroport de Beyrouth va être prochainement agrandi et complètement restructuré. Outre les vols assurés par la compagnie libanaise Middle East Airlines (MEA), plus de 28 compagnies aériennes y font escale. Et si l’avion reste le moyen d’accès le plus usité, les voyageurs peuvent également arriver au Liban par ferry, à partir de Chypre, ou par terre, via la Syrie. Un bon réseau routier permet aux touristes de découvrir presque toutes les régions de ce petit pays aux paysages si diversifiés.